Habitats
Les habitats d’intérêt communautaire qui nous concerne :
Pas moins de 11 habitats d’intérêt communautaire ont été identifiés sur le site.
Ces habitats peuvent être regroupés en 3 grandes familles :
Un habitat, mais de quoi parle-t-on exactement ?
Ce terme d’habitat n’a rien à voir avec le sens commun qu’on lui prête habituellement concernant le bâti. Il est utilisé également en écologie pour désigner plus précisément un milieu naturel et ses différentes composantes physiques et biologiques : sa composition floristique, la faune associée, sa structure, les conditions climatiques, le type de sol, le type de roche….
Certains habitats ont un intérêt intrinsèque par leur singularité, leur rareté ou le niveau de menace élevée à leur encontre. D’autres, plus communs, peuvent cependant avoir un intérêt tout aussi remarquable pour les fonctions qu’ils occupent ou en tant qu’habitat d’espèce. Ainsi un habitat peut correspondre au milieu de vie d’une ou de plusieurs espèces à enjeu pour tout ou partie de son cycle de vie (site de reproduction, zone d’alimentation, zone de chasse…).
La directive européenne « habitats, faune, flore » (92/43/CEE) de 1992 intègre ce concept d’habitat afin de préserver entre autre certains de ces habitats dit d’intérêt communautaire. En effet la directive liste un certains nombres d’habitat (naturels et subnaturels), terrestre ou aquatique, présentant une de ces caractéristiques :
- en danger de disparition au sein de sa zone biogéographique,
- ayant une aire de répartition réduite,
- constituant un exemple remarquable de caractéristiques propres à l’une ou à plusieurs des sept régions biogéographiques.
Ces habitats d’intérêt communautaire peuvent être qualifié de prioritaires, notamment pour la mise en place de mesure lorsque ces habitats sont en danger avéré de disparition sur le territoire européen des Etats membres.
C’est notamment la présence d’habitats d’intérêt communautaire sur ce territoire du haut nivernais qui est à l’origine de la désignation de ce site en Zone Spéciale de Conservation, et par conséquent de l’intégration du site au réseau écologique européen Natura 2000.